Partie 1 : Partialité Affirmée
Les philosophes, bien que paraissant très rationnels et impassibles, sont tous des êtres humains et, par conséquent, sont fortement influencés par leur situation et leur position.
Ces paroles appartiennent au philosophe souvent cité par les partisans du machisme, Arthur Schopenhauer.
Les femmes sont simplement attirées par la renommée, la position, le pouvoir et le succès des hommes. Dans l’esprit des femmes réside la croyance que la tâche des hommes est de gagner de l’argent, tandis que celle des femmes est de le dépenser. Les femmes se divisent simplement en celles qui trompent et celles qui sont trompées.
Les femmes ont été créées uniquement comme des instruments de reproduction. Ainsi, les qualités des femmes sont concentrées dans ce rôle. Tout comme une seiche expulse de l’encre noire pour combattre ou échapper à un ennemi, obscurcissant l’eau, les femmes sont très semblables à cet animal. Comme une seiche, les femmes enveloppent tout leur corps de mensonges et nagent confortablement au milieu des mensonges.
Je préfère les chiens aux femmes. – Arthur Schopenhauer –
En réalité, les propos de Schopenhauer ne sont pas issus d’une froide rationalité, mais plutôt de ses expériences et émotions personnelles. On raconte qu’il a développé une aversion envers les femmes en raison des conflits avec sa mère après son mariage grâce à la fortune de son père et des blessures émotionnelles infligées par les femmes.
Cependant, à la fin de sa vie, Schopenhauer a ajusté sa perspective. Bien qu’il fût célèbre pour ses remarques dépréciatives envers les femmes, il s’est étonné du fait que les femmes préféraient ses livres. En interagissant avec des lectrices intellectuelles, Schopenhauer a changé d’avis et a exprimé ses opinions sur les femmes de la manière suivante :
“Mon jugement final sur les femmes n’a pas encore été rendu. Je crois que si une femme peut s’éloigner du public ou l’ignorer, elle continuera de croître et deviendra supérieure à un homme.” – Schopenhauer –
Il est probable que les femmes qui nourrissent de la haine envers les hommes et les hommes qui détestent les femmes puissent guérir de leurs blessures en rencontrant un véritable amour.
Les chercheurs en sciences sociales, tout comme les scientifiques naturels, peuvent effectivement tomber dans de telles erreurs. Les anthropologues et les biologistes évolutionnistes, par exemple, peuvent parfois mettre l’accent sur un sexe spécifique lors de leurs recherches. Dans le cas des hommes préhistoriques, il arrive que les chercheurs masculins se concentrent davantage sur la chasse, tandis que les chercheuses se penchent davantage sur la cueillette. On avance par exemple que la part de la nourriture obtenue par la chasse serait seulement de 30%, tandis que celle provenant de la cueillette serait de 70%.
Cette tendance peut influencer la manière dont ces chercheurs interprètent discrètement les activités économiques des hommes préhistoriques. Certains mettent en avant la suprématie masculine dans la chasse, tandis que d’autres soulignent le rôle prépondérant des femmes dans la cueillette.
Cependant, cette tendance ne se limite pas à la chasse et à la cueillette. Les chercheurs notent également que les femmes, tout comme les hommes, ne peuvent souvent pas connaître précisément leur période de fécondité, un phénomène unique chez les humains.
Alors, pourquoi les êtres humains cachent-ils leur période de fécondité ?
À suivre….